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A l'étale de basse mer ...

15 janvier 2024

Heureux hasard

Qui vois-je lézardant sur un quai de la Seine

Dénudé aux dernier degré de sa blondeur

L'adolescent prodige oui l'astral orpailleur

Qui un soir triompha dès son entrée en scène


Poète aux yeux d'azur un petit rien "sadien"

Dont les rayons d'amour flagelleraient les femmes

Sauf les belles en marbre il n'est pas si infâme

Que le dit la rumeur malsaine au quotidien


Ô artiste assoupi flûte au vent sans défense

Ta peau cuit au soleil déplace-toi passif

Expérimentateur imprudent et naïf

Tes mots résistent mieux que ta chair aux offenses


Étalage alléchant de viandes d'amour

Allongées sur le ventre ou sur le dos tatouées

Parfois toujours huilées toutes bien espacées

Ce quai est un marché clandestin en plein jour


Morceau de choix ton corps l'est pour tous d'évidence

Tes vers ta poésie la magie de tes mots

Ne comptent pas du tout pour les chasseurs homos

Pour moi si or voilà que j'entre dans la danse


Ainsi au lieu d'aller et venir comme d'autres

Je fonce vers ma cible avec un air aimable

Ainsi tu ouvres l’œil pendant que je me vautre

Involontairement à tes pieds adorables


Dommage qu'il n'y a pas d'herbe me dis-tu

Ah le Guadalquivir, ses berges bucoliques

Les beaux rameurs glissant sur l'eau leur grâce antique

Et nous deux feuilletant des revues dont Têtu


À Séville en avril souviens-toi les oranges

Partout sur les trottoirs dans les jardins les cours

Tombent des arbres une à une aux alentours

Mais pas sur notre tête il est vrai c'est étrange


Comme il fait bon se perdre en la douce clarté

De quelque tortueuse et austère ruelle

Où peut se deviner derrière une belle

Et lourde porte en bois l'âme d'une cité


Que par un résident la porte soit ouverte

Et l'on aperçoit un court vestibule orné

D'azulejos  clos par la grille en fer forgé

Qui s'efface à la vue d'une autre découverte


À travers les barreaux parait un patio

Ombragé et fleuri avec luxuriance

Paisible comme un cloître et notre insouciance

Sur lequel de jolies galeries en mal d'eau


Plongent parachevant un tableau idyllique

Il n'y manque que toi et moi nous enlaçant

Le romantique amour à vrai dire est lassant

L'idéal est trompeur et l'amant alcoolique


Ce n'est plus le cas dis-je éprouvant un remord

Que dis-tu là allons c'est encore un mensonge

Et puis zut on s'en fout changeons de fleuve en songe

Vois une caravelle attend montons à bord


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24 novembre 2023

Entrée au menu

Cheveux longs cheveux blonds dieu bleu peau qui aimante
Nudité si exquise à cheval au couchant
Défiant les agents et leur vieux chien méchant
En leur tournant le dos face à la foule aimante

Le carnaval d'été a des odeurs de menthe
Et il en est le roi tous admirent son chant
Apollon est vivant hurlent-ils en crachant
Ils prennent leur élan et leur course est démente

Un peuple ivre et joyeux envahit le quartier
Les quais la ville entière au cri de vos papiers
A tous les carrefours les fous font la police

Le cavalier arrive à l'université
On lui remet les clés de la docte cité
Où un festin attend sa candide peau lisse

22 juin 2023

lendemain de solstice

Ce blog a 17 ans ! Bonne occasion pour écrire quelque chose.

Peut-être tout simplement dire que j'aime l'été.

21 juin 2018

l'exercice du jour

Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un exercice incendie digne de ce nom au travail. Il a eu lieu en début d'après-midi et m'a donné l'occasion de sortir goûter l'atmosphère musical précédant la fête de la musique. Au fait, c'est l'anniversaire de se blog : il a 12 ans.
11 juin 2018

comportement puéril

D'après le site d'information Atlantico, le président américain a la fâcheuse habitude de déchirer tous les documents qu'on lui donne à lire. Bien sûr il fait cela après les avoir lu mais quand même c'est une drôle de manie ! Plus on en apprend sur luI, plus il me fait penser à l'empereur Néron ... un Néron de 71 ans au lieu de 17. Je sais bien que comparaison n'est pas raison mais quand même il y a des similitudes troublantes.

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3 juin 2018

c'est l'été, il paraît.

Pour faciliter leur statistiques, les météorologues ne coupe plus les mois mais prennent des mois entier. Ainsi pour eux dès le 1er juin nous sommes en été. Aujourd'hui, l'ambiance est estivale ... ça tombe bien !

29 mai 2018

mai, joli mois de mai

Tiens, tiens, ça fait longtemps que je ne suis pas passé par ici !

L'atmosphère dehors est chaude et humide. J'ai maintenant un smartphone à qui je peux demander le temps qu'il fait. Ca m'amuse.

1 janvier 2017

incertitudes

2016 aura été une année troublante.

Résultat : en ce premier janvier une grande partie du paysage politique (français, européen, international) est dans le brouillard.

"Ce sont les hommes qui écrivent l'histoire, mais ils ne savent pas l'histoire qu'ils écrivent."

En ce début 2017 cette phrase de Raymond Aron est on ne peut plus d'actualité.

9 novembre 2016

mauvais temps

J'ose l'écrire, à l'heure actuelle deux dates résument le 21ème siècle, le 11 septembre 2001 et le 8 novembre 2016, deux mots ou deux maux, la haine et la peur.

26 juin 2016

la raison du troupeau

"Le peuple a toujours raison !" C'est ce que n'arrêtent pas de seriner les populistes (c'est d'ailleurs à cela qu'on les reconnait).

Cette sentence ne peut être considérée comme vraie que si on entend par "raison" la raison des moutons qui marchent en troupeau vers le précipice.

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