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A l'étale de basse mer ...
2 mars 2009

quelques réponses à d'anciennes questions

Dès la première écoute de "Knoxville, summer of 1915" j'ai été intrigué par cette sensation de tristesse indéfinissable qui se dégageait de la musique comme si au delà des mots simples et doux qui étaient chantés il y avait un évènement grave qui pesait de toute son ombre sur ce joli décor sudiste vu par un très jeune enfant. Grâce aux ressources du web j'ai en partie la réponse puisque je sais maintenant que le texte mis en musique par Samuel Barber n'est pas un poème en prose mais un texte introductif de James Agee à son livre "a death in the family". cet auteur américain né à Knoxville dans le Tenessee en 1909 avait perdu son père à l'âge de six ans et avait ensuite été placé dans des établissements scolaires en internat loin de sa mère.

Passant de liens en liens j'ai débouché à "the night of the hunter" (la nuit du chasseur) film de 1955 de Charles Laughton dont Agee a écrit le scénario peu avant de mourir et avec l'aide de youtube j'ai abouti à une scène aux limites du fantastique de ce film qui m'était resté en mémoire à cause de sa musique envoûtante composée par Schumann, non pas Robert mais Walter.

Pour la comprendre la nuit où je l'ai vue pour la première fois par hasard à la télévision parce que je "zapais" il m'aurait fallu avoir le résumé suivant :

Lors d'un court séjour en prison, le pasteur Harry Powell, interprété par Robert Mitchum, a comme compagnon de cellule Ben Harper,
un homme désespéré qui, pour sauver sa famille, a commis un hold-up et assassiné deux hommes.
Powell cherche à faire dire à Harper où se trouvent les 10 000 dollars dérobés, mais celui-ci ne
cède pas. Le prêcheur fanatique se rend chez la veuve de Harper une fois celui-ci pendu. Willa Harper ne
tarde pas à épouser l'homme d'église, ne voulant pas voir que ce dernier ne veut qu'une chose :
faire avouer à ses enfants, John et Pearl, l'emplacement du trésor.

Dans Wikipedia on peut très utilement lire à propos de cette scène centrale de la nuit du chasseur :

"La scène dans la maison, après la disparition de la mère, est d'une tension, d'une folie et d'une
terreur indescriptibles.
Mais quand les enfants s'endorment dans leur barque se laissant porter par la rivière, la grandeur
du cinéaste et la beauté magique de ce conte explosent radicalement aux yeux. D'autant que la
deuxième partie du film est remarquable, notamment par la confrontation entre Lillian Gish en
bergère protectrice face au loup Robert Mitchum.
L'affrontement entre Rachel Cooper et Harry Powell est aussi celui de deux spiritualités/
religiosités toutes personnelles, opposition qui est symbolisée dans la scène où chacun interprète
sa propre version de la chanson Leaning on the everlasting arm, dont le révérend Powell oublie des
mots."

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