"si la tendance se maintient ..."
Le 2 octobre 2008, les canadiens ont pu assister
au deuxième
et dernier débat télévisé de la campagne électorale fédérale qui
avait lieu à Ottawa un jour après celui de Montréal. Les chefs des cinq
principaux partis politiques devaient débattre cette fois en
anglais.
L'économie a de nouveau été au centre des échanges entre le
conservateur Stephen
Harper, actuel premier ministre du Canada, le libéral
Stéphane Dion, le néo-démocrate Jack Layton, Gilles
Duceppe du Bloc Québécois
et la verte Elizabeth May. On pouvait s'attendre à la poursuite comme la veille
dans le débat en français du procès des deux ans et demi de gouvernement Harper.
En fait c'est à la fin politique de Stéphane Dion que les téléspectateurs ont
peut-être assistés. En effet, Jack Layton a assené au chef du parti libéral du
Canada une terrible phrase qui résume tellement son manque de leadership que
sans doute d'ici le 14 octobre, date des élections, il ne s'en relèvera pas : il
lui a demandé comment alors qu'il n'avait pas été capable pendant dix-huit mois
d'être un bon chef de l'opposition il pouvait s'imaginer être premier ministre
!
Avec un bloc Québécois dont de plus en plus de monde dans la "belle province" se demande à quoi il peut encore bien servir maintenant que la question de la souveraineté n'est plus à l'ordre du jour, le parti conservateur s'en vient à espérer avoir la majorité des 75 sièges du Québec. Un boulevard semble désormais ouvert au conservateur Harper.