le pouvoir du lecteur
En ce moment au nord de l'île de Gran Canaria c'est d'après la radio "l'automne en août" c'est à dire qu'il fait 21 degrés mais ici il fait comme les jours précédent 30 degrés.
Depuis une semaine, cependant, nous ne nous rendons plus à la plage car mon homme est bien malade : il semble qu'il ait attrapé deux choses à la fois ce qui nous a conduit à nous rendre trois fois chez le docteur.
Demain, nous allons participer tout de même à une petite sortie en mer dans le cadre d'un festival gay local.
En ce qui concerne mes lectures, j'en suis au milieu de "la prisonnière" de Proust. La jalousie du narrateur y a quelque chose de délirant. Cette obsession du lesbianisme et de tout ce que Albertine pourrait faire avec ses "amies" est comment dire ... too much ! Pourtant si je m'amuse à mettre les noms au masculin cela parait coller à merveille : Albertine devenue Albert trompe Marcel avec André, et ce avec la complicité du chauffeur de l'automobile, il a aussi eu des rapports plus qu'amicaux avec le fils du compositeur Vinteuil et son petit copain, il pourrait ètre tenté de faire la connaissance de l'acteur Léo ...
Sous les mots de l'auteur je m'invente une autre histoire et c'est cela qui me plait. Mais n'est-ce-pas ce que l'auteur veut, et la lettre de Léa à Morel n'est-elle pas une clé ? Dans celle-ci, cette lesbienne notoire d'après l'auteur, désigne Morel toujours au féminin en lui écrivant "grande sale, va ! », « ma belle chérie, toi tu en es au moins, etc.!" Toutes les différence de genre entre hommes et femmes, entre sexualité homo ou lesbienne se troublent alors ...
Il y a certainement des études là-dessus mais cela m'importe peu ... je ne travaille pas, je m'amuse à me faire ma propre idée d'une oeuvre qui pourrait apparaitre assomante dans un autre contexte.