peau de chagrin
Je regrette de n'avoir pas pu conserver à mon réveil l'entier souvenir de la suite de rêves que j'ai fait cette nuit. Pourtant il m'en reste l'impression d'un ensemble cohérent dont seulement quelques bribes subsistent.
Il me reste la scène de ce grand blond silencieux se faisant couper les cheveux par sa mère qui a l'air de bien l'ennuyer à cause de ce qu'elle dit. Je me souviens qu'il y avait aussi beaucoup de déplacements : je crois bien avoir pris un moment en caleçon le métro.
Pourtant la tonalité générale de ces songes était plutôt sombre car une pensée tournant autour de la mort me revenait sans cesse.
Il y avait du stoïcisme dans celle-ci du genre "supporte et abstiens-toi".
Tout cela vient-il du fait que j'ai pris une année de plus et que je m'en rapproche inexorablement qu'elle soit proche ou lointaine ?