bretzel liquide

Dans mon premier bureau, à l'allure de chambre d'étudiant du fait de sa situation sous les toits d'un immeuble du XIXème siècle et de son vélux heureusement muni d'un store, je trouve quelque peu difficile d'assurer la continuité du service public avec un unique ventilateur brassant de l'air chaud.
J'étais si bien hier dans la piscine de mes amis de la vallée de Chevreuse. Cette fois, à la différence de ce que je racontais dans mon billet du 13 juillet, aucun ange de l'Essone n'est venu la congeler.
Malgré tout, elle était bien convoitée. D'abord sont arrivés le neveu du propriétaire et un de ses copains mais n'ayant nulle envie de partager le bain avec des gays naturistes ils sont allés fumer leur herbe un peu plus loin en se rafraîchissant au champagne. Après ce fut le tour de la "belle-mère" du propriétaire qui suite au spectacle des grandes eaux de Versailles où elle avait accompagné son fils et le "co-pacs" de celui-ci (mari serait plus pratique à écrire mais juridiquement inexact) avait préféré passer la nuit sur place et commençait à se plaindre de ce qu'il faisait trop chaud dans la maison.
Comme l'idée de prendre le frais dans la cave avancée par son "gendre" n'avait pas l'air de la séduire, nous avons dû céder la place et en plus enfiler des caleçons de bain.
Par chance dans le grand jardin un hamac avait l'air de m'attendre. 
Quelques instants plus tard, en m'y balançant je songeais qu'il était dommage que je ne sois pas un écrivain pour tenir la chronique de cette demeure paradisiaque qui n'avait pas toujours été aussi sage.